Le jardin d’André, maraîcher indépendant de la Canavières

En ce lundi 28 mars, nous avons effectué notre première rencontre avec l’un des acteurs du Plan Alimentaire Territorial (PAT) D’Albi. Nous nous sommes rendus au Jardin d’André, une exploitation maraîchère sur la zone de la Canavières au sein de la ville d’Albi. Cette entreprise a été créée en 2013 sous l’impulsion de Jacques Morlat passionné de jardinage, avec l’aide de la mairie d’Albi. Elle a ensuite été reprise par Colin Durand et Christelle Jolivalt sous la forme d’un GAEC.

Sur cette parcelle de 3,5 hectares sont cultivés une grande variété de légumes, en fonction des saisons. Ces denrées sont principalement vendues sur plusieurs marchés d’Albi. Ils fournissent également la cantine d’une commune environnante et certaines épiceries Bio.

À cette occasion nous avons rencontré Colin Durand, détenteur d’un master en ingénierie du développement territorial qui a rejoint l’exploitation maraîchère en 2016.

L’objet de cette rencontre était de découvrir un agriculteur intégré au PAT, de prendre connaissance de son point de vue à propos de ce projet et de comprendre son lien avec la municipalité.

Au fur et à mesure de l’entretien, nous avons compris que la mairie a principalement joué un rôle pour faciliter l’installation de l’exploitation via un bail agricole de 9 ans. En revanche, par la suite, Le Jardin d’André s’est vite révélé autonome et tient à une forme d’indépendance. Cependant, il n’y a aucune opposition entre l’entreprise et la mairie. Cette dernière apporte même son assistance (prêt de machine par exemple) si besoin. Le seul vrai point de « discorde » réside dans le fait que l’administration municipale impose parfois des délais qui ne correspondent pas aux contraintes de l’activité agricole.

Colin se révèle donc intéressé par le PAT mais s’en tient relativement à l’écart afin de se concentrer sur son activité sans être « parasité » par des orientations politiques.big face rolex replica patek philippe geneve automatic rolex gmt rose gold replica swiss made replica rolex watches uk rolex submariner 50th anniversary replica best fake watch sites diferencia rolex original y replica high quality replica watches replicas watches for sale watch that replicates solar system 1 1 rolex day date replicas perfectwatches do rolex batteries die hublot skull watch replica breitling replica uae rolex president solid gold replica swiss how to spot a fake rolex ladies datejust patek watches for men replica guess watches watch replica review how much is fake gold rolex bvlgari replica watches price in india What are the benefits of luxury replica watches? best website to buy replica watches

La ferme du Gô

Rencontre avec Agathe ROUBAUD, fondatrice d’Urba Terra

Ce jeudi 31 avril, nous avons rencontré Agathe ROUBAUD, Fondatrice d’Urba Terra et coordinatrice des Cols verts Albi, qui nous a accueilli sur leur site : la ferme du Gô.

Cet échange devait nous permettre de comprendre leur rôle sur le territoire albigeois ainsi que leur vision du Projet Alimentaire Territorial .

Urba Terra est une association autour de l’agriculture et de la collaboration. Cette association utilise les terres autour de la ferme du Gô (4 hectares) pour les porteurs de projet qu’elle accompagne. Ils ont droit à des parcelles de 500m2 pour tester un modèle d’agriculture. Cependant, Urba Terra défend un système résilient c’est-à-dire qu’un élément a plusieurs fonctions, mais qu’une fonction est remplie par plusieurs éléments. L’idée est de former des jeunes agriculteurs à un projet agricole en permaculture et de prendre comme outil expérimental, la ferme du Gô, toute proche du centre ville d’Albi dans une des méandres du Tarn.

Agathe ROUBAUD porte un avis ferme sur le PAT. Selon elle, la mairie cherche à garder le projet sur la commune, et ne souhaite pas le faire évoluer sur l’intercommunalité.

Elle estime que le projet a mal été conçu car il n’y a pas eu de diagnostic à l’origine du projet et donc on ne peut pas connaître l’efficacité du projet et s’il a réellement un impact sur le territoire. Une conduite du projet «  partagé » aurait permis d’autres résultats et sans doute une approche et une gouvernance avec plus de sens.

La mairie aurait été directement dans l’action en installant des agriculteurs sans connaître leur capacité de production. “ Ils ont eu pas mal de zozo au début”.

Cependant, la mairie aurait appris de cette erreur et se serait liée avec la chambre d’agriculture et le lycée agricole de Fonlabour afin de mieux sélectionner les futurs maraîchers et d’asseoir une légitimité sur le territoire.

Agathe ROUBAUD pense que les structures du territoire devraient être liées entre elles, or celles-ci ont du mal à travailler entre-elles. Aussi, elle nous a fait part du fait qu’un PAT (Projet d’Alimentation Territorial) est normalement porté par les citoyens ou par une association. Le fait que le PAT d’Albi n’émane pas d’une volonté citoyenne pose de véritables limites dans la gouvernance et le sens de ce projet.

Madame ROUBAUD nous a expliqué les difficultés qu’elle percevait dans ce projet d’alimentation mais elle est bien consciente que la mairie a une volonté réelle de créer des actions de relocalisation de l’alimentation, ce qu’elle pense très intéressant. Il manque cependant une ouverture aux acteurs du territoire et une réflexion sur la dimension territoriale de ce projet et les moyens donnés.

Manon ROUX, Mathilda BOTHOREL, Macéo AUBOURG

Agathe ROUBAUD, à la ferme du Gô

Entre le comité de pilotage et les élus

Mercredi 30 mars, nous avons rencontré Camille BOUSQUIERES chargé de mission environnement. Mme BOUSQUIERES a débuté dans la mairie d’Albi en 2017 après ses études.

Lors de la rencontre, elle nous présente l’évolution du PAT avec son commencement en 2014.

En 2014, Albi se lance dans l’aventure du Projet Alimentaire Territorial, cela se concrétise avec la création de l’association “Incroyable Comestible”. De plus, la mairie a réalisé des achats fonciers.

Les deux premiers maraîchers s’avèrent être un échec, car ils n’avaient pas les compétences nécessaires en maraîchage.

Entre 2014 et 2017, c’était la période préalable pour trouver les partenaires, pour réaliser le Projet Alimentaire Territoriale.

En 2017, le comité de pilotage s’allie avec de nombreux partenaires qui sont :

  • Incroyable Comestible

  • La Chambre consulaire

  • Le lycée Agricole de Fonlabour

  • ARS

  • Agglomération de l’Albigeois

  • Assiot

  • École des mines

  • Université de Champollion

Depuis 1 an Terre Citoyenne Albigeoise fait partie du comité de pilotage.

En 2018, le PAT est lauréat, ce qui leur permet d’acquérir des subventions. Par la suite, ils vont mettre en place 25 actions. Certaines actions sont ainsi mises en œuvre, mais suite à la Covid-19, elles sont ralenties ou bien mises en pause.

Fin 2019, un dossier a été déposé à la DRAAF Occitanie. Il y a eu une autorisation en 2020 et la labellisation en mars 2021. Suite à cette aide, ils ont eu une aide financière de 200 000€.

Un nouveau programme d’actions a été déposé pour pouvoir mener de nouvelles actions avec de nouveaux partenaires et ainsi mettre en place les actions qui n’ont pas pu être mises durant le premier PAT.

Celles-ci vont permettre d’éviter le gaspillage dans les restaurants scolaires. En France dans les restaurants scolaires le gaspillage est d’environ 30 % et pour Albi le gaspillage est entre 25 et 27%, nous pouvons conclure que les actions ont porté leurs fruits.

Camille BOUSQUIERES peine à réaliser le bilan du PAT. Il est compliqué d’évaluer et de chiffrer la production des jardins solidaires.

Beaudrier Vianney et Favreau Audrey

Jean-Michel Bouat, élu de la majorité

En ce mercredi 30 mars nous avons rencontré Jean-Michel Bouat, adjoint au maire et délégué au développement durable, à l’agriculture urbaine et à l’alimentation sur la collectivité d’Albi. Le but de cette rencontre était bien évidemment de parler du Projet Alimentaire Territorial (PAT). Étant donné la position d’élu de Monsieur Bouat, nous attendions notamment des aspects plus techniques et des éclaircissements sur certaines zones d’ombres du PAT.

En commençant à le questionner nous avons compris que Jean-Michel Bouat, élu de centre-droite est un homme proche du monde agricole. Détenteur d’un BTS en Technique Agricole et Gestion Économique il nous a clairement exprimé sa volonté de relocalisation de l’alimentation au sein du territoire albigeois. De cette volonté, et d’une collaboration avec les Incroyables Comestibles est né en 2014, le PAT qui fait l’objet de notre voyage. C’est un projet complexe qui joue sur plusieurs tableaux. M. Bouat a mis en exergue sa composante ESS (Économie Sociale et Solidaire) ainsi que la préoccupation majeure que représente le bilan carbone du transport des denrées.

Peu après le lancement de cette initiative une déclaration de Jean-Michel Bouat dans le journal la Dépêche va faire changer de dimension le PAT. L’élu de la majorité déclare ainsi que la ville d’Albi tend vers « l’autosuffisance alimentaire ». Le mandat de M.Bouat se terminant en 2020 l’interprétation journalistique à fait le reste. Ainsi peu après on pouvait lire « Albi vise l’autosuffisance alimentaire d’ici à 2020. ».

L’adjoint avait pleinement conscience de l’engouement médiatique que ses mots allaient provoquer et en effet les réactions furent au rendez-vous. En premier lieu l’opposition locale évidemment pour qui la droite n’était « pas légitime » pour parler de ce genre de problématique.

Selon M. Bouat « la cause ça l’a servie », cette impulsion était pour lui nécessaire afin d’interloquer et de poser le sujet sur la table.

Tout a donc commencé par la création et le développement des jardins collectifs albigeois afin de permettre aux plus grands nombres de produire et consommer leurs propres légumes en collaboration avec l’association des Incroyables Comestibles.

Depuis cette première action du temps est passé, 8 ans après, Albi est, selon l’étude UTOPIA à moins de 2 % d’auto-suffisance. Ce constat en tête nous avons donc interrogé M. Bouat à propos des actions menées depuis 2014.

L’investissement le plus notable s’est matérialisé dans la cuisine centrale de la ville d’Albi. Grâce à ces 7 millions d’euros une « légumerie » (atelier de transformation de produits maraîchers) a été ajoutée à l’équipement municipale. C’est désormais 3 600 repas par jour qui sortent de la cuisine centrale. Ces repas sont confectionnés à base de légumes et fruits locaux (dont 20 %aujourd’hui sont situés à moins de 60kms) issus de plus d’une soixantaine de producteurs .

Il reconnaît cependant que la municipalité a péché sur l’installation d’exploitants maraîchers au niveau de la zone de Canavières. Selon lui le problème a résidé dans le « recrutement » de ces producteurs. La situation s’est arrangée quand la chambre d’agriculture du Tarn et le lycée agricole Fonlabour ont amené leur expertise.

Il a également évoqué le manque de soutien ou d’implication de la part de certains acteurs.

Pour terminer l’entretien nous lui avons demandé concrètement quels sont selon lui, les plus et les moins du PAT.

Selon l’élu, le PAT « met tout le monde autour de la table » et permet de faire prendre conscience de certaines problématiques. Il permet également de valoriser des initiatives et des actions positives.

Cependant M. Bouat identifie clairement certaines limites. La première et la plus prégnante selon lui est la marge de manœuvre limitée dont la mairie dispose. « On ne fait pas les lois » nous dit-il, et comme il aime à le dire « je suis leur chef et je dois les suivre ». Il démontre que pour qu’un PAT atteignent ces objectifs, il est nécessaire de faire société et de travailler avec les autres. Cependant le PAT reste cantonné à une échelle très locale. De plus, la mise en œuvre à plein potentiel de ce PAT ne pourra passer que par un changement d’habitudes des consommateurs.

Nathalie Ferrand-Lefranc exprime les limites du PAT

Mardi 29 mars, nous avons rencontré Nathalie Ferrand-Lefranc qui est élue à la mairie d’Albi, conseillère municipale du groupe minoritaire. Elle était accompagnée de Gaëtane Delebarre qui fait partie de la liste citoyenne.

Gaëtane Delebarre et Nathalie Ferrand-Lefranc

La liste citoyenne a mis 2 ans pour construire son programme. On y retrouve l’ensemble des partis de gauche. L’un des objectifs de leur programme étais de remettre l’Agriculture au cœur du programme pour assurer une sécurité alimentaire et permettre une redécouverte des produits alimentaires locaux, de saison et accessibles à l’ensemble de la population. Une forme d' »écologie sociale », qui permettrait de recréer du lien social et renforcer le lien avec la Nature.

Elle constate que le PAT d’Albi est un projet alimentaire intéressant mais qui présente certaines limites. Les élus de la majorité ont ainsi énormément communiqué auprès des médias régionaux et nationaux pour valoriser ce projet de « relocalisation alimentaire » et « d’autosuffisance ». La réalité apparaît bien différente sur le terrain.

Elle constate que la mairie a favorisé l’installation des maraîchers en permaculture mais nombre d’entre eux sont partis. Ces derniers étaient principalement fragilisés par la mise en place d’un commodat plutôt qu’un bail agricole. En général, ils n’avaient pas l’accès à l’eau, le compteur électrique n’était pas installé sur la parcelle, il n’y avait pas de hangar de stockage et les maraîchers ne pouvaient pas passer la nuit sur leur lieu de travail. Cela présentait de réelles limites dans la mise en place de leur structure. L’installation des maraîchers a été initialement très difficile même si aujourd’hui un accompagnement est réalisé avec le soutien de la Chambre d’Agriculture du Tarn et du lycée de Fonlabour.

A l’emplacement actuel des grandes entreprises (Mcdo, Leroy-Merlin…), il y avait auparavant la Ferme du Renaudier dont les terres appartenaient à l’hôpital. La ville n’ayant pas racheté les terres, l’hôpital a décidé de les vendre et une zone commerciale a été créée alors qu’une réserve agricole foncière aurait pu être créée.

A ce jour, le groupe minoritaire n’a aucun bilan chiffré sur l’évolution de ce PAT malgré les demandes répétées auprès de la municipalité. Elle évoque même que M.Bouat, adjoint au maire, aurait dit: « On ne fait pas d’étude, on achète des terres et on verra ». « La municipalité avance à l’aveugle ».

Elle pense que la mairie ne s’est donné ni les moyens (financiers et humains) ni les compétences pour faire évoluer ce PAT d’Albi. En effet, le nombre de producteurs n’est pas à la hauteur du nombre de consommateurs tandis que sur le Territoire Albigeois et Bastide, il y a plus de producteurs que de consommateurs (PAT plus pertinent). Le plus cohérent serait de regrouper les deux PAT ensemble. Mais cela ne semble pas pour le moment possible car les politiques sont différentes.

Selon Nathalie Ferrand-Lefranc, le PAT évolue de façon positive mais demeure insuffisante pour le moment car il manque une réflexion plus approfondie. D’après elle, les élus ne prennent pas en compte tous les facteurs, notamment le rôle des citoyens et des associations locales. Ils n’ont malheureusement pas toutes les compétences. Ce qui manque dans le PAT, d’après Nathalie Ferrand-Lefranc, c’est qu’il ne devrait pas qu’être dans la commune d’Albi, mais bien dans l’agglomération Albigeoise. Il faudrait repenser comment faire les choses et garantir un salaire décent aux agriculteurs car les maraîchers installés vivent dans une réelle précarité.

Si Nathalie Ferrand-Lefranc avait été élue à Albi le projet aurait été axé différemment. Elle se serait battue pour que tous les maraîchers puissent avoir accès aux besoins fondamentaux et utiliser les ressources et l’intelligence locale pour créer du lien sur le territoire.

Vianney Beaudrier et Audrey Favreau

Rencontre avec Terre Citoyenne Albigeoise

Ce jeudi 31 mars, pour notre dernière journée à Albi, nous sommes allés à la rencontre de Grégory Pépin, présent depuis la création de la coopérative anciennement nommée “Albi Ville comestible”. Avant le lancement du Projet Territorial Albigeois (PAT), Albi Ville Comestible organisait des événements festifs autours du maraîchage, des chantiers participatifs dans différentes fermes du territoire.

En 2019, suite au lancement du PAT par l’association « les incroyables comestibles » et la municipalité d’Albi, Albi Ville comestible crée une Société coopérative d’Intérêt collective (SCIC) “Terre Citoyenne Albigeoise” qui siège à la Grange de Serayol située dans la ville de Lescure d’Albigeois. Cette coopérative a pour objectif de préempter des terres agricoles pour permettre à des nouveaux maraîcher de s’installer pour commencer une activité. Pour pouvoir lever des fonds, la coopérative se voit acheter des parts sociales par des particuliers, des établissements publics ou privés qui souhaitent investir. Ils ont jusqu’ici récolté plus de 300 000 € pour acheter les 16 hectares de terres agricoles qu’ils possèdent désormais. Et tentent par ailleurs d’accompagner les maraîchers dans la mise en place de l’exploitation. Aujourd’hui un couple de pépiniéristes est installé sur 1 hectare.

Cependant, malgré une intégration officielle de la coopérative dans la mise en place du Projet Alimentaire Territorial, il n’y pas pour le moment d’action concrète conjointe avec la collaboration de la mairie albigeoise.big face rolex replica patek philippe geneve automatic rolex gmt rose gold replica swiss made replica rolex watches uk rolex submariner 50th anniversary replica best fake watch sites diferencia rolex original y replica high quality replica watches replicas watches for sale watch that replicates solar system 1 1 rolex day date replicas perfectwatches do rolex batteries die hublot skull watch replica breitling replica uae rolex president solid gold replica swiss how to spot a fake rolex ladies datejust patek watches for men replica guess watches watch replica review how much is fake gold rolex bvlgari replica watches price in india What are the benefits of luxury replica watches? best website to buy replica watches

Anthony Losito

Les Incroyables comestibles, on soufflait l’idée d’autosuffisance alimentaire

En cette dernière journée, nous avons rencontré Henri Bureau, ancien président des incroyables comestibles d’Albi. Il est également impliqué dans plusieurs structures et actions comme :

  • L’Université Pour Tous (mise en place d’un module initiation à la permaculture)
    
  • Le Lycée Agricole de Fonlabour d’Albi (préparation d’un module diplômant agriculture urbaine et permaculture).
    
  • La ferme du Gô une ferme urbaine de 6 hectare sur la commune d’Albi

L’impulsion des Incroyables comestibles

Tout d’abord il faut expliquer ce que sont les incroyables comestibles. C’est à l’origine un mouvement citoyen de Todmorden en 2008. C’est une mobilisation créée par deux femmes dans un pub de cette même ville. Les actions des citoyens de Todmorden ont permis de rendre la ville à 80% autosuffisante, grâce à la création de jardins partagés. Ils ont inventé le concept de ville en transition.

En 2013 les 1ères associations d’incroyables comestibles font leur apparition en France dont celle d’Albi. Ayant un grand intérêt pour les mouvements de transition et organisant des initiations à la permaculture, Henri Bureau se voit prendre la direction de l’association.

Suite à sa prise de fonction Messieurs Bureau rencontre Jean Michel Bouat (5eme adjoint au maire) et discuter ensemble d’un projet de relocalisation alimentaire. L’adjoint est très emballé par le projet, et va même jusqu’à dire “je vous soutiendrai et je vivrai comme une défaite personnelle si le projet n’aboutit pas.”

Les incroyables comestible donne le relais

La municipalité a pris en main tout le projet initié par les incroyables comestibles. Ses derniers ne sont plus jamais intervenus au sein de ce projet. Henri Bureau a dû partir en Savoie pour des raisons personnelles, et n’a donc pas pu suivre le projet de près. A son retour il a pu observer le projet avec un regard critique. Avec comme principal cause le fait que beaucoup trop de communication ont été mis en place pour un trop faible résultat.

Charlotte et Quentin

Les bastides Albigeoises de Puycelsi et Castelnau de Montmiral.

Le mardi 29 mars après-midi, nous sommes partis à la découverte de la première bastide, qui se situe à Puycelsi.  C’est un village médiéval fortifié, connu sous le nom de “forteresse des bois”, il est situé sur un rocher s’élevant à 280 mètres d’altitude. 

Puycelsi est classée parmi les plus beaux villages de France, elle rejoint le cercle prestigieux des grands sites d’occitanies. 

Durant cette escapade d’une heure environ, nous avons pu visiter tout le village avec ses ruelles, ses maisons à colombage et son église Corneille datant du moyen-âge. 

Nous avons admiré le paysage et le patrimoine naturel s’offrant autour du village. 

Nous nous sommes également promenés dans le chemin des voleurs et le chemin de ronde. Ces deux chemins sont sur le pourtour du village et nous permettent de faire le tour de la bastide d’un point de vue extérieur. Les chemins sont naturels avec une route rocheuse et un décor d’arbres et de fleurs.  

A la suite de cette première visite, nous avons visité une deuxième bastide qui se nomme Castelnau de Montmiral. Celle çi est située à 10 minutes de la bastide Puycelsi. Cette bastide est une cité médiévale faisant partie de la vallée du tarn, elle est classée parmi les plus beaux villages de France. Au cours de notre promenade nous avons pu admirer le charme typique des façades ainsi que le patrimoine historique. L’intérieur du village contenait énormément d’arcades, un pilori et l’église Notre Dame de l’Assomption. Nous avons pu contempler la Croix reliquaire des comtes d’Armagnac qui est un trésor religieux.

Pour finir notre journée, nous avons pu découvrir et se promener dans de magnifiques sentiers naturels.  

AEP LA LANDELLE, L’INSERTION AU SERVICE L’ALIMENTATION COLLECTIVE

Ce lundi 28 mars, nous avons rencontré l’Association d’Education Populaire la Landelle (AEP). Catherine Vincent, chef de service de l’Association d’Education Populaire de la Landelle ainsi que Yann, encadrant technique de l’atelier maraîchage, nous ont chaleureusement accueillis sur la zone de la Canavière. L’objectif de cette rencontre était de comprendre qui ils sont, leur rôle ainsi que leur vision sur le Projet Alimentaire Territorial porté par la commune d’Albi.

La Landelle est une association de loi 1901 située au sein de la zone de Canavières à Albi (2,5 hectares). Implantée depuis 2018, cette association a comme objectif l’insertion social à travers le maraîchage. Les salariès sont acceuillis entre 6 et 12 mois sur la structure avec pour objectifs de les accompagnées dans leur insertion social et professionnel. Cette activité est financée à 70 % par des subventions des collectivités locales et du fond social européen. Aujourd’hui, seulement 30 % de leur budget de fonctionnent est financé par leur propre production (exclusivement des légumes bio).

Le siège de cette association est basée à Palleville (60 km de Albi) et existe depuis 2009. Il y a 4 ans, l’association à été contactée par la municipalité d’Albi pour s’installer sur la zone de la Canavières. Ils ont signé une convention de 2018 à 2020 et celle-ci est renouvelée chaque année via un commodat (contrat foncier annuel) pour pouvoir poursuivre leur activité maraîchère. Ce commodat devrait bientôt laissé place à un bail agricole d’une durée idéale de 9 ans.

90% de leur production alimentaire est destinée à alimenter la cuisine centrale, construite par la municipalité albigeoise pour fournir un repas à moins de 1 € aux différentes écoles aux alentours. La Landelle est l’une des 68 structures qui fournit la cuisine centrale en denrées alimentaires.

L’association la Landelle à accepter de s’installer à Albi pour 2 raisons :

Le projet correspondait aux valeurs défendues par l’association, un projet d’alimentation avec une dimension sociale. 

Le projet leur permettait aussi d’étendre leur champ d’action sur le territoire Tarnais.

Cette installation fut une opportunité pour l’association, elle leur a permis de toucher un public nouveau. 

Pour eux, le projet global d’autosuffisance Albigeoise est assez loin de leurs préoccupations. La Landelle se focalise sur leur production destiné à la cuisine centrale ainsi que sur le bon déroulement de leurs activités. Ils estiment cependant que la municipalité albigeoise ne communique pas assez sur la globalité et la cohérence du Projet Alimentaire Territorial.

Anthony Losito et Flavie Girard

LES BTSA DATR METTENT PIED À TERRE, EN TERRES ALBIGEOISES

Après ces longs préparatifs, notre épopée à Albi commence enfin ! Le départ a eu lieu samedi 26 mars par un trajet de 7 heures. Nous sommes accompagnés par Monsieur Octavien (professeur d’informatique) et Monsieur Faure (professeur d’ESC).

Arrivés à bon port, nous nous sommes installées dans le gîte de groupe du Moulin Moussu situé sur la commune de Villefranche d’Albigeois.

Le dimanche 27 mars, nous avons commencé notre journée, par une randonnée sur un chemin pédestre. Cette randonnée du nom « Le sentier de Fourmageouge » a débuté dans le beau village de Rouffiac. Nous avons parcouru 8 kilomètres pour une durée de 2h00.
Cette balade nous a permis d’apprécier la richesse du paysage de la campagne Tarnaise … Ses cultures, ses élevages … Sa biodiversité que ce soit de sa flore ou même de sa faune avec la découverte d’une petite rainette agile aux abords d’un lavoir et bons nombres d’espèces d’oiseaux .

Après un bon pique-nique, nous avons continué la journée avec une visite guidée de la ville d’Albi animée par Corinne, guide conférencière de l’Office de Tourisme.

Albi, cité épiscopale inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO

Cette visite nous a permis de découvrir l’histoire et le patrimoine Albigeois. Nous avons tout d’abord observé la ville d’un point de vue, au-dessus des jardins de la Berbie. La guide nous a expliqué le développement de la ville le long du Tarn et nous a présenté les 20 hectares de la cité épiscopale classée au patrimoine de l’UNESCO comme la majestueuse cathédrale de briques de Sainte Cécile. Au cours de la visite nous avons pu découvrir les différents quartiers, la Cathédrale Sainte Cécile, le Cloître de la Collégiale Saint Salvy. L’historique de la ville d’Albi lui donne le titre de ville épiscopale. Tous ses bâtiments construits en brique rouge donnent son nom à la ville d’Albi, « la ville rouge».

Charlotte et Quentin