Budget prévisionnel
rearwatches where is fake rolex made fake silver rolex breitling watches replicas tag heuer watch replica top replica watches review aaa replica watches from china hublot big bang jeans replica rolex submariner 116610 fake perfect replica watches review michael kors watches replica sulit first replica watches knockoff watch tag replica watches for sale rolex replica watch rubber strap affordable rolex replica cartier santos 100 swiss replica watch diamond bezel tag heuer replica watch best hermes replica apple watch band fake patek watch jacobs and co watches replica replica breitling bentley flying b watches japanese rolex replicas trusted replica watch sitesGuide d’entretien
rearwatches where is fake rolex made fake silver rolex breitling watches replicas tag heuer watch replica top replica watches review aaa replica watches from china hublot big bang jeans replica rolex submariner 116610 fake perfect replica watches review michael kors watches replica sulit first replica watches knockoff watch tag replica watches for sale rolex replica watch rubber strap affordable rolex replica cartier santos 100 swiss replica watch diamond bezel tag heuer replica watch best hermes replica apple watch band fake patek watch jacobs and co watches replica replica breitling bentley flying b watches japanese rolex replicas trusted replica watch sitesLe jardin d’André, maraîcher indépendant de la Canavières
En ce lundi 28 mars, nous avons effectué notre première rencontre avec l’un des acteurs du Plan Alimentaire Territorial (PAT) D’Albi. Nous nous sommes rendus au Jardin d’André, une exploitation maraîchère sur la zone de la Canavières au sein de la ville d’Albi. Cette entreprise a été créée en 2013 sous l’impulsion de Jacques Morlat passionné de jardinage, avec l’aide de la mairie d’Albi. Elle a ensuite été reprise par Colin Durand et Christelle Jolivalt sous la forme d’un GAEC.



Sur cette parcelle de 3,5 hectares sont cultivés une grande variété de légumes, en fonction des saisons. Ces denrées sont principalement vendues sur plusieurs marchés d’Albi. Ils fournissent également la cantine d’une commune environnante et certaines épiceries Bio.
À cette occasion nous avons rencontré Colin Durand, détenteur d’un master en ingénierie du développement territorial qui a rejoint l’exploitation maraîchère en 2016.
L’objet de cette rencontre était de découvrir un agriculteur intégré au PAT, de prendre connaissance de son point de vue à propos de ce projet et de comprendre son lien avec la municipalité.
Au fur et à mesure de l’entretien, nous avons compris que la mairie a principalement joué un rôle pour faciliter l’installation de l’exploitation via un bail agricole de 9 ans. En revanche, par la suite, Le Jardin d’André s’est vite révélé autonome et tient à une forme d’indépendance. Cependant, il n’y a aucune opposition entre l’entreprise et la mairie. Cette dernière apporte même son assistance (prêt de machine par exemple) si besoin. Le seul vrai point de « discorde » réside dans le fait que l’administration municipale impose parfois des délais qui ne correspondent pas aux contraintes de l’activité agricole.
Colin se révèle donc intéressé par le PAT mais s’en tient relativement à l’écart afin de se concentrer sur son activité sans être « parasité » par des orientations politiques.big face rolex replica patek philippe geneve automatic rolex gmt rose gold replica swiss made replica rolex watches uk rolex submariner 50th anniversary replica best fake watch sites diferencia rolex original y replica high quality replica watches replicas watches for sale watch that replicates solar system 1 1 rolex day date replicas perfectwatches do rolex batteries die hublot skull watch replica breitling replica uae rolex president solid gold replica swiss how to spot a fake rolex ladies datejust patek watches for men replica guess watches watch replica review how much is fake gold rolex bvlgari replica watches price in india What are the benefits of luxury replica watches? best website to buy replica watches
Rencontre avec Agathe ROUBAUD, fondatrice d’Urba Terra
Ce jeudi 31 avril, nous avons rencontré Agathe ROUBAUD, Fondatrice d’Urba Terra et coordinatrice des Cols verts Albi, qui nous a accueilli sur leur site : la ferme du Gô.
Cet échange devait nous permettre de comprendre leur rôle sur le territoire albigeois ainsi que leur vision du Projet Alimentaire Territorial .
Urba Terra est une association autour de l’agriculture et de la collaboration. Cette association utilise les terres autour de la ferme du Gô (4 hectares) pour les porteurs de projet qu’elle accompagne. Ils ont droit à des parcelles de 500m2 pour tester un modèle d’agriculture. Cependant, Urba Terra défend un système résilient c’est-à-dire qu’un élément a plusieurs fonctions, mais qu’une fonction est remplie par plusieurs éléments. L’idée est de former des jeunes agriculteurs à un projet agricole en permaculture et de prendre comme outil expérimental, la ferme du Gô, toute proche du centre ville d’Albi dans une des méandres du Tarn.
Agathe ROUBAUD porte un avis ferme sur le PAT. Selon elle, la mairie cherche à garder le projet sur la commune, et ne souhaite pas le faire évoluer sur l’intercommunalité.
Elle estime que le projet a mal été conçu car il n’y a pas eu de diagnostic à l’origine du projet et donc on ne peut pas connaître l’efficacité du projet et s’il a réellement un impact sur le territoire. Une conduite du projet « partagé » aurait permis d’autres résultats et sans doute une approche et une gouvernance avec plus de sens.
La mairie aurait été directement dans l’action en installant des agriculteurs sans connaître leur capacité de production. “ Ils ont eu pas mal de zozo au début”.
Cependant, la mairie aurait appris de cette erreur et se serait liée avec la chambre d’agriculture et le lycée agricole de Fonlabour afin de mieux sélectionner les futurs maraîchers et d’asseoir une légitimité sur le territoire.
Agathe ROUBAUD pense que les structures du territoire devraient être liées entre elles, or celles-ci ont du mal à travailler entre-elles. Aussi, elle nous a fait part du fait qu’un PAT (Projet d’Alimentation Territorial) est normalement porté par les citoyens ou par une association. Le fait que le PAT d’Albi n’émane pas d’une volonté citoyenne pose de véritables limites dans la gouvernance et le sens de ce projet.
Madame ROUBAUD nous a expliqué les difficultés qu’elle percevait dans ce projet d’alimentation mais elle est bien consciente que la mairie a une volonté réelle de créer des actions de relocalisation de l’alimentation, ce qu’elle pense très intéressant. Il manque cependant une ouverture aux acteurs du territoire et une réflexion sur la dimension territoriale de ce projet et les moyens donnés.
Manon ROUX, Mathilda BOTHOREL, Macéo AUBOURG

Entre le comité de pilotage et les élus
Mercredi 30 mars, nous avons rencontré Camille BOUSQUIERES chargé de mission environnement. Mme BOUSQUIERES a débuté dans la mairie d’Albi en 2017 après ses études.
Lors de la rencontre, elle nous présente l’évolution du PAT avec son commencement en 2014.
En 2014, Albi se lance dans l’aventure du Projet Alimentaire Territorial, cela se concrétise avec la création de l’association “Incroyable Comestible”. De plus, la mairie a réalisé des achats fonciers.
Les deux premiers maraîchers s’avèrent être un échec, car ils n’avaient pas les compétences nécessaires en maraîchage.
Entre 2014 et 2017, c’était la période préalable pour trouver les partenaires, pour réaliser le Projet Alimentaire Territoriale.
En 2017, le comité de pilotage s’allie avec de nombreux partenaires qui sont :
-
Incroyable Comestible
-
La Chambre consulaire
-
Le lycée Agricole de Fonlabour
-
ARS
-
Agglomération de l’Albigeois
-
Assiot
-
École des mines
-
Université de Champollion
Depuis 1 an Terre Citoyenne Albigeoise fait partie du comité de pilotage.
En 2018, le PAT est lauréat, ce qui leur permet d’acquérir des subventions. Par la suite, ils vont mettre en place 25 actions. Certaines actions sont ainsi mises en œuvre, mais suite à la Covid-19, elles sont ralenties ou bien mises en pause.
Fin 2019, un dossier a été déposé à la DRAAF Occitanie. Il y a eu une autorisation en 2020 et la labellisation en mars 2021. Suite à cette aide, ils ont eu une aide financière de 200 000€.
Un nouveau programme d’actions a été déposé pour pouvoir mener de nouvelles actions avec de nouveaux partenaires et ainsi mettre en place les actions qui n’ont pas pu être mises durant le premier PAT.
Celles-ci vont permettre d’éviter le gaspillage dans les restaurants scolaires. En France dans les restaurants scolaires le gaspillage est d’environ 30 % et pour Albi le gaspillage est entre 25 et 27%, nous pouvons conclure que les actions ont porté leurs fruits.
Camille BOUSQUIERES peine à réaliser le bilan du PAT. Il est compliqué d’évaluer et de chiffrer la production des jardins solidaires.

Beaudrier Vianney et Favreau Audrey
Jean-Michel Bouat, élu de la majorité
En ce mercredi 30 mars nous avons rencontré Jean-Michel Bouat, adjoint au maire et délégué au développement durable, à l’agriculture urbaine et à l’alimentation sur la collectivité d’Albi. Le but de cette rencontre était bien évidemment de parler du Projet Alimentaire Territorial (PAT). Étant donné la position d’élu de Monsieur Bouat, nous attendions notamment des aspects plus techniques et des éclaircissements sur certaines zones d’ombres du PAT.

En commençant à le questionner nous avons compris que Jean-Michel Bouat, élu de centre-droite est un homme proche du monde agricole. Détenteur d’un BTS en Technique Agricole et Gestion Économique il nous a clairement exprimé sa volonté de relocalisation de l’alimentation au sein du territoire albigeois. De cette volonté, et d’une collaboration avec les Incroyables Comestibles est né en 2014, le PAT qui fait l’objet de notre voyage. C’est un projet complexe qui joue sur plusieurs tableaux. M. Bouat a mis en exergue sa composante ESS (Économie Sociale et Solidaire) ainsi que la préoccupation majeure que représente le bilan carbone du transport des denrées.
Peu après le lancement de cette initiative une déclaration de Jean-Michel Bouat dans le journal la Dépêche va faire changer de dimension le PAT. L’élu de la majorité déclare ainsi que la ville d’Albi tend vers « l’autosuffisance alimentaire ». Le mandat de M.Bouat se terminant en 2020 l’interprétation journalistique à fait le reste. Ainsi peu après on pouvait lire « Albi vise l’autosuffisance alimentaire d’ici à 2020. ».
L’adjoint avait pleinement conscience de l’engouement médiatique que ses mots allaient provoquer et en effet les réactions furent au rendez-vous. En premier lieu l’opposition locale évidemment pour qui la droite n’était « pas légitime » pour parler de ce genre de problématique.
Selon M. Bouat « la cause ça l’a servie », cette impulsion était pour lui nécessaire afin d’interloquer et de poser le sujet sur la table.
Tout a donc commencé par la création et le développement des jardins collectifs albigeois afin de permettre aux plus grands nombres de produire et consommer leurs propres légumes en collaboration avec l’association des Incroyables Comestibles.
Depuis cette première action du temps est passé, 8 ans après, Albi est, selon l’étude UTOPIA à moins de 2 % d’auto-suffisance. Ce constat en tête nous avons donc interrogé M. Bouat à propos des actions menées depuis 2014.
L’investissement le plus notable s’est matérialisé dans la cuisine centrale de la ville d’Albi. Grâce à ces 7 millions d’euros une « légumerie » (atelier de transformation de produits maraîchers) a été ajoutée à l’équipement municipale. C’est désormais 3 600 repas par jour qui sortent de la cuisine centrale. Ces repas sont confectionnés à base de légumes et fruits locaux (dont 20 %aujourd’hui sont situés à moins de 60kms) issus de plus d’une soixantaine de producteurs .
Il reconnaît cependant que la municipalité a péché sur l’installation d’exploitants maraîchers au niveau de la zone de Canavières. Selon lui le problème a résidé dans le « recrutement » de ces producteurs. La situation s’est arrangée quand la chambre d’agriculture du Tarn et le lycée agricole Fonlabour ont amené leur expertise.
Il a également évoqué le manque de soutien ou d’implication de la part de certains acteurs.
Pour terminer l’entretien nous lui avons demandé concrètement quels sont selon lui, les plus et les moins du PAT.
Selon l’élu, le PAT « met tout le monde autour de la table » et permet de faire prendre conscience de certaines problématiques. Il permet également de valoriser des initiatives et des actions positives.
Cependant M. Bouat identifie clairement certaines limites. La première et la plus prégnante selon lui est la marge de manœuvre limitée dont la mairie dispose. « On ne fait pas les lois » nous dit-il, et comme il aime à le dire « je suis leur chef et je dois les suivre ». Il démontre que pour qu’un PAT atteignent ces objectifs, il est nécessaire de faire société et de travailler avec les autres. Cependant le PAT reste cantonné à une échelle très locale. De plus, la mise en œuvre à plein potentiel de ce PAT ne pourra passer que par un changement d’habitudes des consommateurs.



















